Comment combler le besoin de sécurité financière

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Le besoin de sécurité est fondamental.

 

Il arrive directement au deuxième niveau de la pyramide de Maslow et comme tous les besoins, l’assouvir est essentiel au bonheur.

 

Le monde entier a connu une énorme crise financière qui a remis beaucoup de choses à plat en 2008.

A l’époque, je travaillais pour une société pour laquelle un seul et unique client représentait 95% du chiffre d’affaire. Et en 2008, ce client a pris un sérieux coup. Résultat, j’ai perdu mon boulot quelques mois après.

A l’eau mon besoin de sécurité!!!

 

Heureusement, j’ai retrouvé rapidement un autre emploi mais ça n’a pas suffi. 

Cette crise financière avait laissé en moi des peurs qui ne me quitteraient plus avant longtemps.

En même temps, le prix des choses n’a pas cessé d’augmenter et les annonces de pertes d’emploi autour de moi non pas cessé non plus.

 

Et puis, vous savez, je portais en moi ce cliché dépassé qui, étant l’homme de la maison, me donnait la responsabilité de « mettre ma famille à l’abri du besoin ».

Mélangez le tout et vous obtenez un gros sentiment d’insécurité. Impossible de se sentir bien dans cet état.

 

C’est d’ailleurs un sentiment partagé par une proportion importante de ceux qui connaissent une crise existentielle.

Dans leurs cas, il n’y a plus d’équilibre entre SENTIMENT d’insécurité et BESOIN de sécurité.

 

La balance a basculé.

 

Alors comment faire quand cela arrive ?

La mécanique des besoins est toujours la même :

Nous utilisons des MOYENS pour assouvir des BESOINS. Ceux-ci apparaissent lorsqu’un déséquilibre survient ; provenant d’un SENTIMENT, le sentiment que quelque chose ne va plus.

Les moyens mis en œuvre pour assouvir un besoin de sécurité dans nos régions sont généralement :

  •          Avoir un endroit à soi ; un toit sous lequel dormir et vivre en sécurité
  •          Avoir le sentiment que nous aurons toujours de quoi boire ; manger et prendre soin de nous.

D’autres moyens pourraient venir à l’esprit mais en fait, ils ne sont qu’indirectement liés au besoin de sécurité :

  •      Pouvoir partir en vacances
  •    Pouvoir rouler dans une belle voiture
  •    Pouvoir s’offrir une belle télévision et un smartphone dernier cri
  •    Pouvoir s’offrir un abonnement de sport
  •    Etc..

L’idée de ne plus avoir accès à ces moyens fait peur. Et c’est normal puisque cela nous approche des frontières de notre zone de confort. De ce que nous considérons comme normal et acquis.

Pourtant, ces moyens sont là pour répondre à d’autres besoins que ceux de sécurité. Ils sont là pour répondre à nos besoins d’appartenance ; de reconnaissance ; de liberté ;…

Penser que ces moyens sont mis en danger génère des sentiments d’insécurité, ce qui déséquilibre progressivement la balance de notre besoin de sécurité.

Le vecteur commun à tous ces moyens est le plus souvent lié à la capacité de se les permettre.

J’ai nommé : L’ARGENT.

Note : Il existe d’autres situations bien plus compliquées qui génèrent à raison le sentiment d’insécurité mais elles ne font pas l’objet de cet article.

 

Comment gagner plus d’argent ?

L’insécurité financière n’est certes pas le plus facile des besoins à assouvir et il n’y a pas d’autres choix que de le traiter.

En toute logique, le réflexe lorsqu’on se sent en danger financièrement est de chercher à gagner plus d’argent.

« Je termine trop souvent le mois dans le rouge…il faut que je gagne plus !»

Mais souvent on ne voit pas comment. Ou alors on ne veut pas. 

On s’imagine devoir donner encore plus à notre employeur alors qu’on manque déjà tellement de temps pour nous. Alors on se sent coincé et le sentiment d’insécurité augmente. Et c’est la chute infernale.

 

Dans la vie, vous ne pouvez influencer que ce sur quoi vous avez une forme de contrôle.

Au plus vous avez de contrôle sur les choses, au plus facile vous aurez à les influencer dans le sens qui vous convient. C’est applicable dans tous les domaines.

 

Vous avez beaucoup plus de poids sur la façon dont vous dépensez votre argent que sur le montant que vous gagnez.

Vous avez beaucoup plus de chance de dépenser moins ou plus intelligemment que de gagner plus.

 

Je me suis appliqué ce concept.

La première chose que j’ai faite est de reprendre le contrôle de mes dépenses

 

1. J’ai construit un budget annuel

J’y ai repris mes dépenses récurrentes (emprunts maison et voiture, assurances, facture eau et électricité, etc…).

J’y ai ajouté mes autres frais (Alimentation, soins de santé, habillement, etc..) sur l’exemple des dépenses de l’année précédente.

J’y ai ajouté le coût estimé de mes projets (vacances ; travaux ; gros achats…).

Pour obtenir la répartition des montants que j’estimais dépenser sur l’année. Et mois après mois, j’ai comparé ces prévisions de dépense avec les montants de mes revenus au fil de l’année.

J’ai donc ainsi planifié mon épargne. 

 

Ce faisant, j’ai découvert qu’avec somme toute peu d’efforts, juste quelques réglages et changements d’habitude, je pouvais réellement mettre de l’argent de côté et planifier d’autres gros projets à long terme. Sans pour autant dégrader mon niveau de vie.

Et ça, ça fait du bien à notre besoin de sécurité.

 

Il existe beaucoup de sites et d’outils qui aident ceux qui le souhaitent à gérer intelligemment leurs finances personnelles. Sans se lancer dans des choses compliquées et sans vous pousser à boursicoter. Ce n’est pas ma spécialité. Je n’irai donc pas plus loin mais le peu que vous ferez en ce sens vous apportera beaucoup de sécurité.

 

2. J’ai fait le tour de mes contrats d’assurance

J’ai découvert des doublons. Alors j’ai mis de l’ordre là-dedans et j’ai supprimé des contrats qui ne me servaient pas.

J’ai été voir sur les moteurs de comparaison d’assurance qu’on trouve super facilement sur le net. En quelques clics, j’avais décidé de changer certains de mes contrats pour d’autres moins coûteux. C’est facile. D’autant que la plus part des assureurs s’occupent du transferts de vos contrats pour vous.

C’est fou comme avec le temps, les choses se dégradent l’air de rien et on se retrouve vieux clientfidèle à payer plus qu’un nouvel arrivant. Coup de gueule.

3. Ma banque, comme la majorité des autres, offre la possibilité d’analyser mes dépenses simplement en activant un utilitaire sur mon compte web. 

C’est gratuit et très utile pour se rende compte où file notre argent.

J’ai pris le temps d’analyser toutes mes dépenses de l’année précédente.

J’ai découvert que j’avais payé stupidement des frais de rappel du fait de ma mauvaise gestion de mes factures. J’ai donc autorisé ma banque à payer le plus gros de mes factures en automatique.

 

Autre avantage : Je perds beaucoup moins de temps à m’occuper de mes factures.

 

4. L’année de cette « reprise de contrôle », notre mot d’ordre était SOBRIETE.

Notre objectif était de vraiment faire attention aux dépenses stupides. Sans pour autant se priver des bonnes choses de la vie (vacances, restos, etc…) mais juste en portant un regard critique sur notre façon de dépenser notre argent au jour le jour. 

Nous voulions savoir quelle était réellement notre capacité d’épargne en fonctionnement normal, sans dépenses extraordinaires incontrôlées.Ce ne fut pas si difficile. 

 

Au contraire, nous avons pris un certain plaisir à mieux conscientiser notre mode de dépense et nous nous sommes rendus compte à quel point nous dépensions de l’argent pour des choses qui dans le fond ne nous rendaient pas plus heureux.

 

Le bilan en fin d’année fut une excellente surprise qui a fait du bien à notre sentiment d’insécurité.

 

C’est à la suite de cette expérience que nous avons planifié un beau long voyage en Asie avec ma famille. Mais ça, c’est une autre histoire.

 

 

Le non essentiel d’hier devient l’essentiel de demain.

Le sentiment d’insécurité financière ne peut être calmé que si nous croyons avoir mis assez de distance entre nous – nos acquis, notre niveau de vie, et le danger- la crise, la perte d’emploi, le gros pépin de santé.

 

Il semble donc qu’un compte en banque bien garni soit le meilleur moyen pour assouvir son besoin de sécurité financière. Mais que veut dire bien garni?

 

D’un côté, le danger. De l’autre le montant sur notre compte en banque. Nous cherchons l’équilibre.

Au plus grand est le danger au plus nous avons besoin d’argent.

 

Notre plus gros danger est que notre mode de vie tel que nous le connaissons soit changé.

Nous vivons dans un monde où le niveau de vie ne cesse de grimper. A tel point que nous perdons de plus en plus le sens du nécessaire.`

 

Quelle part votre budget va à votre alimentation ? A votre logement ? A vos soins de santé ?

Quelle part de votre temps utilisez-vous à du non essentiel ?

Que se passerait-t-il si vous pouviez être heureux avec seulement 50% de votre budget actuel ?

Vous pourriez travailler 50% de moins. Avoir 50% de temps en plus pour vous, pour votre famille, pour vos amis…pour vivre.

Vous me direz : « Encore un qui vante les mérites d’une vie au milieu des chèvres, sans confort ni vie sociale ». Pas forcément.

Pourtant, il est vrai qu’au plus on met la barre haute en matière de non essentiel, au plus le danger est grand et au plus nous pensons avoir besoin d’argent en banque.

Nous touchons là au domaine des croyances. Ces croyances qui nous dictent leurs lois et qui revendiquent en nous le droit d’accès à certaines choses qui ne devraient être que du superflu.

 

L’essentiel ne semble plus suffire. Mais jusqu’où irons-nous en ce sens ?

 

Trouver le bonheur dans le moins plutôt que dans le plus. 

Ou plutôt faire en sorte que le moins engendre plus de bonheur. 

 

En ce qui me concerne, ce n’est pas encore gagné mais je sais que c’est sur mon chemin.

J’y travaille.

 

-Thierry-

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