L’acceptation, le tremplin vers la guérison

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Dans tout changement, il y a un avant et un après.

L’acceptation est précisément le déclencheur qui permet de stopper la glissade infernale de la déprime et qui ouvre la voie vers le renouveau et le bonheur.

Quand j’étais petit, un de mes Western préféré était MON NOM EST PERSONNE avec Terence Hill et Henry Fonda. 

Notamment pour une scène en particulier. La scène du billard et de la petite histoire. 

( Pour ceux qui connaissent)

Il était une fois un petit oisillon qui, resté seul dans son nid, piaillait à tue-tête pour que maman oiseau revienne. A force de s’activer, il finit par tomber de son nid. Heureusement sans mal. Une fois remis de ses émotions, il se remit à piailler. Vient alors une grosse vache. Elle renifla l’oisillon qui ne savait trop quoi faire. Puis la vache se retourna, elle leva la queue et SPLASH…elle laissa tomber une grosse bouse bien chaude par dessus l’oisillon. 

L’oisillon sortit la tête de l’amas de merde et bien qu’étant pourtant désormais bien au chaud et à l’abri, il était très fâché contre la vache qui s’en allait. Il voulait le lui faire savoir alors il se mit à piailler avec colère. Tant et si bien qu’alerté par le boucan qu’il faisait, un renard se pointa.

Le renard sortit délicatement l’oisillon de sa bouse et le débarrassa de la crotte qui le recouvrait. Le petit oisillon était tout content qu’on le sorte de là. 

Mais sa joie fut de courte durée.

Le renard l’avala tout rond.

Moralité: Celui qui te met dans la merde ne le fait pas toujours parce qu’il te veut du mal. 

De même, celui qui t’en sort ne le fait pas toujours parce qu’il te veut du bien.

Mais qu’arriverait-il si on changeait l’histoire? 

Qu’arriverait-il si une fois la tête sortie de la bouse, l’oisillon avait simplement accepté ce qui lui arrivait. 

S’il s’était dit: «Je ne sais pas ce qui lui a pris à cette grosse vache de me chier dessus mais bon, ai-je vraiment autre chose à faire que de simplement trouver maintenant comment m’en sortir? ».

Et tandis que l’oisillon penserait, le renard passerait sans le voir.

Et l’oisillon pourrait passer la nuit caché bien au chaud dans la bouse de cette vache qui lui avait sauvé la vie.

Libre à vous de choisir quelle moralité convient le mieux à cette nouvelle fin.

La courbe du changement.

Des scientifiques ont analysé les différents états par lesquels nous passons lorsque nous connaissons un changement important dans notre vie. Ils en ont tiré une courbe que l’on appelle LA COURBE DU CHANGEMENT ou encore, LA COURBE DU DEUIL.

Pour commencer, en réaction à ce qui arrive et que nous ne souhaitions pas ou que nous n’avions pas prévu, nous passons par une phase de déni et de colère.

«Mais c’est pas vrai. Ça ne m’arrive pas vraiment! Pas à moi !… »

Ensuite, on entre dans une phase de déprime durant laquelle on pourrait dire qu’on accuse le coup. Ce n’est clairement pas la phase la plus drôle.

Cette phase ne prendra fin que lorsqu’on se décidera à accepter l’existence de ce qui arrive. Quand on se sera décidé à faire son deuil de ce qui existait avant le changement.

Ce qui arrive et qui n’était pas voulu est considéré comme un problème. Et comme toujours dans ce cas, le mieux est de résoudre ce nouveau problème au plus vite, n’est-ce pas?

Seulement voilà, comment voulez-vous trouver une solution à un problème que vous ne comprenez pas?!

Et comment voulez-vous comprendre un problème si vous n’en acceptez pas avant-tout l’existence?!

C’est particulièrement compliqué dans le cas d’une crise existentielle.

(Pour plus d’informations sur la crise existentielle, se référer à cet article)

Une crise existentielle débute le plus souvent par l’apparition de doutes et de questionnements profonds sur tout ce qui fait une vie. En être intelligent que nous sommes, nous nous mettons alors à réfléchir et à analyser la situation et on passe en revue la check-list;

  • Ma santé….ça va.
  • Ma famille…..ça va.
  • Mon boulot……Vivement la retraite mais bon…..ça va.
  • L’argent….j’en voudrais plus mais bon……ça va.
  • L’amour…….ok c’est plus les violons du début mais bon…….ça va.

Au bout du compte, dans cas, on en vient alors à la conclusion logique suivante:

Puisque je ne trouve rien d’important qui n’aille pas, c’est probablement juste un coup de déprime qui ne repose sur rien. Il n’y a vraisemblablement aucun vrai problème dans ma vie et je n’ai en fait aucune raison d’aller mal. Donc, puisque c’est dans ma tête, il me suffit de décider d’arrêter de déprimer. Voilà! Problème réglé! Je suis le plus fort.

Alors on se convainc soi-même que tout va bien et on s’efforce de passer à autre chose. L’être humain est très fort pour passer à autre chose. Il fait ça très bien. Il en a l’habitude. Alors bien évidemment, ça marche. Pour un temps.

Car tôt ou tard, les doutes et les questions reviennent avec plus de présence.

Ce processus peut se reproduire encore et encore et c’est exactement ce qui arrive à ceux qui s’empêtrent dans le déni et qui de ce fait, ne connaissent rien d’autre de la crise existentielle que sa phase de déprime et le sauve qui peut qui va avec.

Nous n’avons pas l’habitude d’accepter l’existence de ce que nous ne comprenons pas.

C’est pour cela que les dieux, les mythes et les légendes ont été créés.

Pourtant, nous n’avons d’autre choix que de nous ouvrir et d’accepter que quelque chose d’important se passe en nous. 

Bien que nous ne comprenions pas ce qui nous arrive, nous devons accepter que cela se produise et briser ainsi cette barrière psychologique qui nous empêche d’avancer.

L’acceptation est le poids que nous mettons dans la balance et qui fait tout à coup basculer la situation de la déprime que nous subissons vers l’action pour soi et la remontée vers la sérénité et l’épanouissement.

 

Qu’entend-on par acceptation et quels en sont les effets?

Le plus souvent, nous percevons les choses de la vie à travers le prisme de nos croyances.

Nous utilisons ce que nous savons pour traduire les situations qui arrivent à nous. 

La plupart du temps, cela suffit. Mais quand on ne comprend pas et que rien de ce que nous savons ne peut nous aider, alors on s’affole et c’est la crise, la déprime.

Depuis quelques temps, on parle beaucoup de la crise de la quarantaine. Elle est fort à la mode et on s’en sert à toutes les sauces. Le plus souvent pour expliquer les idées ou les actes peut-être déraisonnables que nous posons dans nos vies arrivés à cet âge.

Cette autre crise (Voir mon article sur la différence entre ces deux crises) cause bien des dégâts chez ceux qui s’en pensent atteints alors qu’en fait il n’en est rien. 

Alors quand on est proche de la quarantaine lorsque les premiers symptômes de la crise existentielle pointent le bout de leur nez et qu’on connaît l’existence de la crise de la quarantaine, il peut apparaître évident de CROIRE que nous en sommes atteint. On se fonde alors sur une mauvaise croyance pour essayer de résoudre notre « problème ». 

Accepter une situation quelle qu’elle soit, c’est simplement en accepter l’existence sans la juger ou faire mine de l’avoir comprise. C’est accepter de se poser simplement en observateur. Sans jugement pré-établi. C’est essayer de voir les choses telles qu’elles sont et non pas telles que nous croyons qu’elles sont.

L’acceptation est une prise de position franche qui démontre avec maturité que nous sommes prêts à avancer en terrain inconnu. C’est un acte de foi envers la vie et envers soi.

C’est décider que nos émotions et notre ressenti sont bien réels et que nous allons les analyser pour en comprendre les raisons d’être.

Car c’est bien de cela dont il est question; seul comprendre les raisons d’être de notre crise existentielle peut nous permettre d’en sortir et d’en faire la transition positive qu’elle devrait être.

Conclusion

Comme pour tout changement majeur, une crise existentielle débute donc par une phase de rejet, de déni et de colère. Une phase de déprime qui ne pourra prendre fin qu’avec l’acceptation que ce qu’on ne comprend pas.

Vous comprenez maintenant ce qui retient ceux qui ne savent plus trop où ils en sont et qui s’enlisent dans cette situation de crise sans trouver comment en sortir.

Et c’est bien normal car personne ne nous a jamais appris à admettre ce que l’on ne peut expliquer. La société ne nous a pas non plus formé à accepter la moindre faiblesse. 

Et pourtant, quel mal y-a t’il à s’admettre perdu l’espace d’un instant?

C’est toujours le passage obligé qui nous permet de nous poser et de refaire le point pour ensuite retrouver le bon chemin.

Mais ça, c’est une autre aventure.

-Thierry-

Regardez également ma vidéo sur le sujet:

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5 réflexions au sujet de « L’acceptation, le tremplin vers la guérison »

  1. ET quand la crise existentielle à répétition vous paralyse dans l’action à force de ne plus en voir la sortie, elle provoque des crises d’angoisse terribles, car la sensation, c’est de n’avoir plus de prise sur la réalité. Pas de sens à la vie, pas de sens à sa vie, ennui profond, sentiment de décalage par rapport à ceux qui vous entoure, culpabilité de ne pas y arriver etc.….

    1. Bonjour Marie, Les mots que tu utilises sont forts.
      La crise existentielle est un passage pour celui qui le décide. Les autres prennent le risque de s’y perdre. En effet.
      Tu peux choisir d’en sortir et de faire de cette crise une vrai correction de cap dans ta vie.
      Un tournant serré qui te remet sur ton chemin. Celui de ton épanouissement.

      Il me semble que tu à compris cela. C’est du moins ce que je comprends de tes quelques mots laissés sur ce blog.

      Je te conseille d’en parler autour de toi. Tu as besoin de ton entourage et ils ont besoin de savoir ce que tu traverse. Même si les mots ne sont pas facile à trouver.
      Il te faut aussi un plan pour retrouver ton chemin. Quelque chose qui te mette doucement en mouvement.

      Ce que je propose dans mon livre, c’est une méthode pour t’apaiser et te mettre en action pour sortir grandie de ces instants de crise que tu connais. L’as tu téléchargé?
      Tu trouveras un lien gratuit vers ce livre sur toutes les pages de ce site.

      Sincèrement

      Thierry

  2. Je trouve que votre article est une vérité générale . En fait , je constate que l’acceptation est la meilleure chose à faire ; en état de choc ou d’incompréhension .
    Je me vois exactement dans cette crise existentielle ,en ce moment . Et j’avoue , je me sens un peu perdue .Mais bon , j’accepte toujours les choses telles qu’elles sont et je m’y adapte .

    1. Bravo Narindra, tu sembles faire la différence entre l’acceptation et la résignation.
      Savoir voir les choses telles qu’elles sont et faire en fonction est sans aucun doute ce que tu peux faire de mieux en cette période de remise en question.
      Je prépare actuellement un programme d’accompagnement pour aider ceux qui se sont perdus à se reconnecter à qui ils sont vraiment et à trouver concrètement ce qui doit changer en eux et dans leur vie pour retrouver la paix et l’épanouissement. Peut-être est-ce pour toi? A suivre..

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